Volvo va injecter 32,7 M$ pour accélérer la mutation de ses tombereaux articulés

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Destiné à son usine suédoise de Braas, cet investissement doit permettre d’adapter les outils de production afin de fabriquer des modèles alimentés avec différents types de transmissions.

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Le premier tombereau A30G fabriqué avec de l'acier décarboné devant l'usine de Braas.

L’usine Volvo CE de Braas se concentre sur la production des tombereaux articulés. En juin dernier, elle a fait sortir de ses lignes le premier modèle fabriqué à partir d’acier décarboné (ndlr, produit sans l’utilisation d’énergie fossile). Une avancée technique pour le groupe dans sa course vers la neutralité carbone. Mais, certainement pas la dernière. En effet, le constructeur ambitionne de produire au sein du site suédois le premier tombereau à hydrogène. Pour ce faire, il compte investir 360 millions de couronnes suédoises (soit environ 32,7 M$) d’ici à 2027 pour agrandir et moderniser son usine.

Cette somme devrait servir plus particulièrement à étendre la capacité de production du site, avec l’implantation de nouveaux bâtiments et équipements industriels. En outre, elle permettra d’automatiser certaines tâches répétitives et de créer un environnement de travail plus sécurisé.

Braas, berceau de l’innovation articulée

Historiquement, l’usine de Braas a vu naître plusieurs innovations autour du tombereau articulé. En 1966, de ses lignes de production, est sorti par exemple le premier modèle de 10 t fabriqué de série au monde (Gravel Charlie).  Plus tard, le plus large tombereau articulé du monde (60 t), l’A60H, y a été produit. L’été dernier, le premier prototype de dumper alimenté par des piles à combustible à hydrogène, le concept HX04 y a également vu le jour.  

« Cet investissement nous permettra d’adapter et étendre notre site de production afin d’offrir un plus large choix de machines, avec différents entraînements, pour aider nos clients à atteindre leurs objectifs de réduction de leurs émissions », résume Jonas Lakhall, directeur du site de Braas qui précise également que cette opération participe à tenir la feuille de route en matière d’électrification.  

 

Charlotte Divet