Volvo construction equipment, la filiale d’AB Volvo spécialisée dans les engins de chantier, annonce un chiffre d’affaires 2012 de 63,56 milliards de couronnes suédoises (7,4 milliards d’euros) ce qui ne représente qu’une progression de + 0,1 % par rapport à l’année dernière (63,50 milliards de couronnes). Cette stagnation est décevante pour le numéro 4 mondial, surtout quand Caterpillar, le leader, affiche un glorieux + 10 %. Elle s’explique par une plus grande exposition aux marchés européens, globalement en baisse, et à la Chine. Volvo y est en effet très bien implanté à travers sa filiale chinoise SDLG qui représente presque la moitié de son chiffre d’affaires (27 milliards de couronnes en 2012). Or les investissements ont été fortement ralentis en Chine l’année dernière, les ventes d’engins de chantier y plongeant de 30 %. Le suédois ne s’en sort pas trop mal, ne perdant que 10 % en Asie, mais ce qui fut un moteur en 2011 n’a pas fonctionné en 2012. Heureusement, Volvo a fait une belle percée en Amérique du Nord en y augmentant ses ventes de 53 %. Volvo perçoit une nouvelle année de stagnation en 2013, sans qu’aucune partie du monde ne vienne soutenir véritablement la croissance.