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Un articulé de poche pour les terrassements en zone urbaine
Ils sont trois frères, Bertrand, Pierre-André et Guillaume, à avoir repris l’entreprise fondée par leur grand-père, Auguste Gilles. Secatol, entreprise française, est très connue pour ses bennes à béton, un produit plus technique qu’il n’y paraît. « Cette benne est suspendue à une grue et contient 2 ou 3 m3 de béton. Ce sont 5 t qui sont soulevées. Cela implique des aciers, des soudures et un assemblage irréprochable pour des raisons de sécurité » explique Pierre-André Gilles. Outre cette chaudronnerie sérieuse, le bureau d’étude doit bien maîtriser les principes de l’écoulement pour que la benne se vide complètement, uniformément et à la bonne vitesse. C’est ce savoir-faire que Secatol décline avec sa trémie à déblais, mais à une échelle plus grande.
Le constat : la difficulté d’évacuer les déblais lors des terrassements en ville. La solution : un stockage vertical. « Notre solution se décompose en deux éléments. D’une part la trémie verticale d’une capacité comprise entre 40 et 120 m3, d’autre part une benne spéciale pour la remplir à l’aide d’une grue ». Cette benne, d’une capacité de 3 à 7 m3 se positionne en fond de fouille et se remplit à la chargeuse. Puis elle est soulevée et verse dans un entonnoir en haut de la trémie. On retrouve avec cet accessoire, le savoir-faire développé autour des bennes à béton. Celui-ci est encore mis à contribution pour la trémie elle-même qui vide par gravitation dans des camions de manière contrôlé grâce à des ouvertures de trappes télécommandées.
« Cela permet de creuser sans interruption tout en menant des campagnes d’évacuation très courte. On peut imaginer, par exemple, une campagne éclair avec 6 ou 7 camions d’un coup, puis plus rien le reste de la journée » explique Pierre-André Gilles. Ou, au contraire, une évacuation douce avec un seul camion assurant les rotations à intervalle espacé, sans la pression du chronomètre.