Le capitalisme familial cher aux industries allemandes est un excellent rempart contre la crise. C’est, en substance, l’analyse de Georg Sick, président du directoire de Wacker Neuson, qui a cependant dû admettre qu’en 2009 le groupe allait probablement enregistrer les premières pertes de son histoire. Histoire récente par ailleurs car si la société Wacker fut fondée il y a 161 ans, le groupe actuel issu du rapprochement entre les Allemands et Autrichiens Wacker, Neuson, Kramer et Weidemann ne date que de 2007. « Notre catalogue est cohérent : nous proposons tout les matériels nécessaires aux travaux urbains : piqueurs, minipelles, chargeuses, motobasculeurs, compacteurs de tranchée et compacteurs d’enrobé », énumère Georg Sick. En y ajoutant les matériels pour la mise en place du béton, cela donne un groupe international ayant, en 2008, franchi la barre symbolique du milliard de dollars de chiffre d’affaires (840 millions d’euros). 2009 s’annonce difficile avec une baisse de 37,8 % enregistrée au premier semestre. Mais, avec 68 % du capital aux mains de la famille fondatrice et 78 % de fonds propres, Georg Sick se sent suffisamment armé pour attendre la reprise.
Distributeurs
La politique marketing des marques qui composent le groupe est maintenant définie : Wacker Neuson pour l’ensemble des matériels de construction sauf les chargeuses qui continueront à s’appeler KramerAllrad en Europe. Tous les matériels destinés à l’agriculture seront, eux, estampillés Weidemann. Reste à harmoniser la distribution. Celle-ci varie d’un pays à l’autre : ventes directes par filiales en Allemagne ; filiales de location en Europe centrale (55 millions d’euros de CA en 2008) ; distributeurs qualifiés de « classe A » aux Etats-Unis proposant le catalogue complet ; différents réseaux hérités de chacune des marques en France. Ce dernier modèle va-t-il évoluer ? « Nous avons un catalogue suffisamment vaste pour faire vivre en France des distributeurs exclusifs et exhaustifs, comme aux Etats-Unis. Ce modèle a notre préférence mais nous devons composer avec les habitudes, l’histoire et la réalité de chaque marché. Une chose est sûre cependant. Nous ne nous lancerons pas directement dans la location en France, ni par ouverture de filiales ni par le rachat d’une enseigne nationale. »
Distributeurs
La politique marketing des marques qui composent le groupe est maintenant définie : Wacker Neuson pour l’ensemble des matériels de construction sauf les chargeuses qui continueront à s’appeler KramerAllrad en Europe. Tous les matériels destinés à l’agriculture seront, eux, estampillés Weidemann. Reste à harmoniser la distribution. Celle-ci varie d’un pays à l’autre : ventes directes par filiales en Allemagne ; filiales de location en Europe centrale (55 millions d’euros de CA en 2008) ; distributeurs qualifiés de « classe A » aux Etats-Unis proposant le catalogue complet ; différents réseaux hérités de chacune des marques en France. Ce dernier modèle va-t-il évoluer ? « Nous avons un catalogue suffisamment vaste pour faire vivre en France des distributeurs exclusifs et exhaustifs, comme aux Etats-Unis. Ce modèle a notre préférence mais nous devons composer avec les habitudes, l’histoire et la réalité de chaque marché. Une chose est sûre cependant. Nous ne nous lancerons pas directement dans la location en France, ni par ouverture de filiales ni par le rachat d’une enseigne nationale. »