Une marque unique pour un constructeur mondial

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Les sites web parasites sanctionnés !
Une marque unique pour un constructeur mondial © Matériels et Chantiers
Terex Cranes s'est formé à partir du rachat de nombreux constructeurs et de leurs filiales, Demag, PPM, American Cranes, Peiner, Comedil, Franna, Atlas Weyhausen, P&H, Lorain, Fantuzzi, etc. L'année dernière, le constructeur de grues mobiles et de grues à tour s'est doté d'une politique commune de marque : Terex se substitue à tous ces noms historiques. Une opération accompagnée d'une politique de décoration unique des locaux, des machines, ainsi que de la conception d'un nouveau site internet qui se substituera aux sites des marques. Il ouvrira en février. " Nous nous positionnons ainsi en constructeur mondial, en rien attaché à un pays, explique François Jourdan, le vice-président marketing de Terex Cranes. D'ailleurs nous commençons à produire, conformément à notre stratégie industrielle d'offre globale, notre nouvelle RT 100 à la fois en Italie et aux États-Unis, pour chacun des continents concernés. Une enquête de notoriété nous a confortés dans l'idée que nous ne risquions pas de perdre des ventes. Le seul danger c'est que des internautes cherchant sur l'internet une marque disparue pour des pièces soit dirigés vers des sites de distributeurs autres que les nôtres. " La nouvelle politique de marque s'accompagnera donc d'un système de liens qui conduiront ce type de demande au nouveau site sur lequel sera explicitée la filiation entre les marques et Terex.

Politique chinoise
Seule demeure hors de cette logique CJ (pour Changjiang), la joint-venture chinoise qui produit des grues sur camion. Cette entité produit environ 2 000 machines sur un marché de 20 000 machines. " Mais nous avons commencé à adjoindre le logo Terex à cette marque sur ces machines. " La Chine est l'un des objectifs stratégiques du groupe Terex aux yeux de son président Ron DeFeo. François Jourdan a été missionné pour élaborer une stratégie marketing sur place. " Cette année, nous allons commencer à construire en Chine les grues mobiles sur roues de 200-300 t dit-il. " " Nous envisageons une politique semblable pour les grues sur chenilles. De plus, nous allons créer une structure unique pour l'importation de nos machines, et le management de leur distribution, et pour leur production. Nous avons constaté que les Chinois exportaient des grues dans des pays tiers, comme au Moyen-Orient par exemple, plus par faute d'offre concurrente que par stratégie. C'est pourquoi nous réfléchissons, dans un deuxième temps, à la vente des machines, que nous produisons en Chine, dans d'autres pays émergents. "