« Aujourd’hui, seules 10% des entreprises arrivent à calculer leur empreinte carbone2 d'après des flux physiques », précise Anne-Laure Levent, directrice Environnement de Colas. Partant de ce constat et pour atteindre ses objectifs bas carbone - à savoir réduire de 30 % ses émissions directes de GES (gaz à effet de serre) et de 30 % ses indirectes d’ici à 2030 -, le groupe a donc développé son propre outil automatisé de mesure de l’empreinte carbone.
En s’appuyant sur les données quantitatives issues des systèmes d’information financiers du groupe (factures relatives aux litres de gasoil, aux tonnes d’enrobés, etc.), l’outil numérique baptisé « Colas Carbon Counter » assure le suivi et l’analyse de l’évolution des émissions de CO2 au fur et à mesure de l’avancement et à la fin de la réalisation d’un chantier.
A noter qu’auparavant les calculs d’émissions de GES du groupe étaient réalisées depuis son chiffre d’affaires pour le scope 3a et ses consommations énergétiques pour les scopes 1 & 2.
Plusieurs tests concluants
Plusieurs établissements pilotes français ont dans un premier temps expérimenté « Colas Carbon Counter » avant d’opérer le lancement de l’outil sur l’ensemble du territoire national.
Destinés aux chefs de chantier et aux conducteurs de travaux, il leur permet de surveiller plus précisément les émissions carbones et d’agir au plus vite pour les réduire. « Diminuer l’empreinte carbone des chantiers et de leur chaîne d’approvisionnement est un vrai enjeu pour le secteur des travaux publics. La compréhension de ces émissions est très importante pour prioriser les leviers et agir, tant au niveau des chantiers que dans nos actes d’achat », ajoute Anne-Laure Levent.
2 Source : BCG
Charlotte Divet