Les entreprises françaises représentent d’avantage une source d’approvisionnement en matériel d’occasion qu’un débouché. Elles sont beaucoup plus nombreuses à déclarer une intention de revente qu’une intention d’achat de seconde main. Conclusion : elles revendent pour acheter du neuf. Puisqu’elles vont conserver un parc de taille identique, nous devrions donc trouver le même pourcentage côté « achat neuf » que côté « revente d’occasion » la nouvelle machine sortant l’ancienne. C’est exactement le cas pour les poids-lourds, les gros matériels de terrassement, les matériels routiers. Les coffrages et petits matériels sont moins revendus : ils vieillissent mal et n’ont qu’une faible valeur résiduelle. Mieux vaut les détruire. À l’inverse il va sortir des parcs d’avantage de grues qu’il ne va y entrer. Le sureffectif de ce type de matériel n’est pas encore absorbé.