2012 marque la troisième année de progression consécutive pour les matériels de chantier en France avec 31 287 machines vendues, soit + 2,8 %. Mais la courbe s’infléchit (la progression était de + 34 % en 2011) et les carnets de commandes ont déjà commencé à se vider. Conclusion : « on amorce un retournement de cycle qui durera deux ans. 2013 et 2014 seront négatifs, la question reste ouverte pour 2015 » pronostique Jean-Marie Osdoit, président du Seimat. Pas de catastrophisme cependant de la part des fournisseurs de matériel. Compte tenu du parc à renouveler et du taux d’utilisation relativement bon des engins (mesuré de plus en plus finement grâce aux logiciels de suivi à distance) rien ne prédit un effondrement comme celui de 2009. Une baisse de l’ordre de 10 % est plus probable.
Les grands chantiers d’infrastructures que sont les lignes à grande vitesse Sud-Europe-Atlantique et Bretagne-Pays-de-Loire ont eu un impact direct sur le secteur. Pour preuve les gros engins de terrassement progressent davantage que les petits. + 35 % pour les tombereaux articulés, + 10 % pour les pelles sur chenilles, mais - 3 % pour les minipelles et - 7 % pour les petits compacteurs. Cela se constate également dans l’évolution du chiffre d’affaires qui progresse davantage (+ 4 % à 3,5 milliards d’euros) que le nombre de machines vendues, celles destinées aux grands chantiers coûtant plus cher que celles travaillant au coin de la rue. Enfin il est à signaler que la modeste hausse des ventes françaises s’inscrit dans un marché européen globalement orienté à la baisse, même en Allemagne.
Les grands chantiers d’infrastructures que sont les lignes à grande vitesse Sud-Europe-Atlantique et Bretagne-Pays-de-Loire ont eu un impact direct sur le secteur. Pour preuve les gros engins de terrassement progressent davantage que les petits. + 35 % pour les tombereaux articulés, + 10 % pour les pelles sur chenilles, mais - 3 % pour les minipelles et - 7 % pour les petits compacteurs. Cela se constate également dans l’évolution du chiffre d’affaires qui progresse davantage (+ 4 % à 3,5 milliards d’euros) que le nombre de machines vendues, celles destinées aux grands chantiers coûtant plus cher que celles travaillant au coin de la rue. Enfin il est à signaler que la modeste hausse des ventes françaises s’inscrit dans un marché européen globalement orienté à la baisse, même en Allemagne.