Le tremblement de terre japonais et le raz-de-marée qui s’en est suivi aura des conséquences sur la production d’engins de chantier, plus particulièrement les pelles hydrauliques. Komatsu et Hitachi, respectivement numéro un et numéro deux mondial pour ces engins, concentrent à eux seuls 45% du marché. Ces machines sont fabriquées au Japon ou dans des usines implantées ailleurs dans le monde mais tributaires de composants japonais. Komatsu a publié un bilan du séisme : le 25 mars la production avait repris dans les 6 usines touchées par la catastrophe sauf dans celle d’Ibaraki où une ligne d’assemblage est encore à l’arrêt. Situation identique chez Hitachi à la date du 29 mars avec l’annonce d’une reprise partielle de la production dans les 5 sites touchés et d’une situation normale ailleurs. Au-delà de ses propres capacités de production, le constructeur s’inquiète également de l’état des infrastructures portuaires et envisage de « rediriger nos exportations vers les ports de la région de Keihin » une zone épargnée par la catastrophe.
Ces difficultés des deux géants japonais profiteront-elles à leurs concurrents ? Pas forcément car sous les marques occidentales se cachent des machines « made in Japan » ou, a minima, des composants japonais. Volvo annonce ainsi le 29 mars que « la fabrication coréenne et chinoise des produits Volvo construction, et notamment des pelles, sera sans doute affectée en raison d’une pénurie des principaux composants hydrauliques ». Caterpillar avait lui admis dès le 18 mars qu’il était possible que « certaines de ses usines à travers le monde soient sporadiquement impactée par la situation au Japon » et qu’il « recherchait activement des sources d’approvisionnement alternatives aux composants provenant des fournisseurs japonais ». Avant le séisme le délai moyen de livraison d’une pelle hydraulique en provenance du Japon était de 5 mois à compter de la prise de commande. Un retard de 3 à 4 semaines semble d’ores et déjà certain. Mais il est trop tôt pour évoquer 3 mois de retard comme le fait le syndicat français des distributeurs de matériels (DLR).
Ces difficultés des deux géants japonais profiteront-elles à leurs concurrents ? Pas forcément car sous les marques occidentales se cachent des machines « made in Japan » ou, a minima, des composants japonais. Volvo annonce ainsi le 29 mars que « la fabrication coréenne et chinoise des produits Volvo construction, et notamment des pelles, sera sans doute affectée en raison d’une pénurie des principaux composants hydrauliques ». Caterpillar avait lui admis dès le 18 mars qu’il était possible que « certaines de ses usines à travers le monde soient sporadiquement impactée par la situation au Japon » et qu’il « recherchait activement des sources d’approvisionnement alternatives aux composants provenant des fournisseurs japonais ». Avant le séisme le délai moyen de livraison d’une pelle hydraulique en provenance du Japon était de 5 mois à compter de la prise de commande. Un retard de 3 à 4 semaines semble d’ores et déjà certain. Mais il est trop tôt pour évoquer 3 mois de retard comme le fait le syndicat français des distributeurs de matériels (DLR).