Plus de souplesse sur les chantiers avec l'Hydradig

Exception faite de quelques chantiers de voirie ou de branchements en habitat individuel, l’immense majorité des travaux menés par l’entreprise familiale du Nord concerne le réseau d’assainissement, au travers de contrats pluriannuels. Longtemps, la société a utilisé un tractopelle pour ses capacités de terrassement et sa mobilité, afin de permettre la manutention de matériaux jusqu’aux zones de stockage. Considéré comme trop encombrant avec son rayon de braquage qui le limite dans les espaces exigus des villes, ce dernier a ensuite été remplacé par un couple minipelle/chargeuse sur pneus. Un dispositif plus lourd qui faisait la part belle à la spécialisation des matériels?; l’un étant chargé de l’excavation et l’autre de la manutention des matériaux.

La typologie des chantiers confiés à TLT, faits de fouilles qui excèdent rarement les 3 m de profondeur et qui réclament un matériel à la fois mobile, compact et aux bonnes capacités de levage, l’a poussé à s’offrir la dernière pelle sur pneus de 11 t du fabricant britannique JCB. Livrée en octobre dernier, l’entreprise dispose aujourd’hui d’un solide retour d’expérience. Et, après sept mois, son dirigeant Florent Delsart a pu se faire son idée à propos de l’Hydradig. "Evidemment, la capacité d’un godet de curage n’est pas la même que celle proposée par une chargeuse pelleteuse, mais ce dernier offre davantage de précision. Par ailleurs, l’Hydradig nous permet de manœuvrer beaucoup plus facilement", explique-t-il. Un avis partagé par son chauffeur rencontré sur la création d’un réseau séparatif entre eau pluviale et eaux usées sur la commune de Niergnies?: "les quatre roues directrices permettent de se faufiler et les capacités sur route sont impressionnantes. Avec le système antitangage du bras activé, on se sentirait presque au volant d’une voiture."

Côté creusement, les équipes ont tendance à s’accompagner d’une pelle de 15 t pour les rares fouilles excédant les 3 m de profondeur. Mais ces limites ne semblent pas déranger la direction qui n’attend pas des performances d’excavation énormes d’une telle machine. Même analyse lorsqu’il est question des capacités de levage au crochet "qui plafonnent à 2,5 t", selon le chauffeur. L’important dans un contexte urbain reste d’optimiser au mieux compacité et capacité de levage. Or, sur ce point, il n’y a pas grand-chose à redire. De surcroît, l’engin propose une véritable polyvalence jusque dans ses équipements. "Ainsi, nous couvrons l’ensemble de nos besoins en réalisant au passage des économies de transport", assure Florent Delsart. Intervenant sur un périmètre de 30 km environ, son entreprise peut en effet compter sur les capacités routières de l’Hydradig pour se passer d’un porte-char. Une économie non négligeable en ces temps où les marges ont tendance à se résorber.