Après le moteur thermique, la Commission européenne a annoncé réfléchir à exclure les biocarburants de sa feuille de route de décarbonation du transport routier de marchandises et de personnes au bénéfice des solutions électriques et à hydrogène. Elle menace d’autoriser uniquement ces deux dernières énergies pour les poids lourds à l’horizon 2040.
Un projet de réglementation qui n’a pas laissé de marbre l’Association française du gaz naturel véhicule (AFGNV). Cette dernière a lancé un appel pour dénoncer cette décision auquel ont répondu plus de 200 acteurs dont des fédérations, des transporteurs et des chargeurs. « À l’heure où le règlement votant la fin des véhicules thermiques légers en 2035 est requestionné, donnons aux acteurs de la mobilité tous les moyens pour décarboner dès aujourd’hui le transport ! », a déclaré l’association.
Ensemble, les cosignataires espèrent faire entendre leur voix au niveau européen pour empêcher l’interdiction des biocarburants dont le BioGNV dans le transport routier. Ils rappellent que le BioGNV permet de réduire les émissions de CO2 d’en moyenne 80 % par rapport aux véhicules diesel classés Euro VI.
Charlotte Divet