les dernières occasions Machines de forage et de fondation
Divers GRUNDODRILL 15X TD Machines de forage et de fondation
Année : 2008 Nb d'heures : 6706
Atlas copco D9 Machines de forage et de fondation
Année : 2010 Nb d'heures : 9700
Divers KR 801-3FK Machines de forage et de fondation
Année : 2018 Nb d'heures : 1602
Mieux vaut couper le moteur que de tourner au ralenti...Plus qu'une lubie, le pari de NGE de baisser le taux de ralenti moteur global de ses matériels s'inscrit comme un levier important dans sa quête de réduction de son empreinte carbone. Et, pour espérer agir efficacement, encore faut-il mesurer. Engagé auprès du groupe de BTP depuis 2019, Hiboo mesure actuellement les données de plus de 2600 équipements du groupe dans le monde dont 1500 engins de production parmi lesquels 650 matériels lourds (tombereaux, pelles, compacteurs, bulls…). C’est d'ailleurs sur cette catégorie de machines que les taux de ralenti sont plus conséquents. En effet, le taux de ralenti moyen est de l’ordre de 42 % sur les tombereaux articulés, 27 % pour les pelles sur chenilles, 25 % pour les excavatrices sur pneus et 19 % pour les bouteurs. « Avec Hiboo, nous sommes parvenus à mesurer nos émissions réelles de CO2. Nous avons ainsi pu nous rendre compte que notre taux de ralenti pour ces 650 engins s’élevait initialement à 33 %, soit moins que le ralenti moyen de 35 % estimé par la FNTP. Et, surtout que celui-ci a diminué de 6 % en deux ans notamment grâce à la mobilisation de nos opérateurs et les formations à l’éco-conduite », précise Thierry Robert, directeur matériel du groupe NGE.
L’entreprise espère aller encore plus loin. Elle ambitionne pour 2023 de mesurer les consommations de 250 engins de production supplémentaires (soit 900 machines lourdes au total) et de passer sous la barre des 25 % de taux de ralenti moteur global. Non négligeable, une réduction du ralenti de 8 % représente une économie d’environ 400 000 litres de carburant et 1000 tonnes de CO2 ainsi que 80 000 heures de ralenti transformées en heures de production soit, la production annuelle de 70 machines. C’est aussi 8 % de CAPEX (dépenses d'investissement) d’économisés par an car la durée de vie de la machine est accrue.
Un modèle en cours de duplication au Maroc
Avec l’objectif de réduire de 4 % ses émissions de gaz à effet de serre annuellement, le groupe prévoit par ailleurs pour 2023 de mesurer l’empreinte carbone d’une centaine de matériels en piste au Maroc. En outre, les données de 250 des 500 poids lourds de son parc vont être analysées par Hiboo qui, traitera aussi en parallèle les datas collectées par les boitiers télématiques de GCS (pression et température) sur les pneumatiques d’environ 250 machines off-road du groupe. « Nous donnons les moyens à NGE de pouvoir identifier ses émissions en équivalent CO2 de façon très précise selon les critères de son choix : catégorie de matériels, carburants utilisés, chantier, zone géographique… », explique Clément Bénard, CEO de Hiboo. « Nous avons déjà accès aux API de 25 marques de matériels et disposons depuis septembre dernier d’un mandat édité par NGE demandant à tous ses fournisseurs de matériels dans le monde de nous ouvrir l’accès aux données émises par leurs engins ». Une première dans le monde des travaux publics qui va permettre au groupe de BTP d’avoir une totale connaissance et maîtrise de ses consommations.
Mesurer le CO2 de 80 à 90 machines de fondations
Plus ambitieux encore, NGE a la volonté de mesurer d’ici la fin 2023 les consommations de ses machines de fondations et par la suite celles réservés aux travaux ferroviaires. Entre 80 et 90 matériels de forage de NGE Fondations vont ainsi être passés à la loupe. « C’est un vrai challenge car sur les machines de fondations, produites en petite série, les constructeurs accusent un retard au niveau télématique. Sans compter que de nombreux paramètres de sécurité doivent être pris en compte lors des travaux souterrains et des travaux de forage, ce qui rend parfois l’arrêt de moteur compliqué voire impossible », détaille Thierry Robert.
Charlotte Divet