Michelin profite du génie civil

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Michelin a vu ses ventes baisser, au premier trimestre, de 1,9 % par rapport à la période de référence, à 8,239 milliards d'euros, alors que les volumes vendus progressent de 2 %. Mais la répartition géographique de ces ventes, comme la variation des taux de change, ont eu un impact négatif sur le chiffre d'affaires du manufacturier, tout comme la hausse du coût des matières premières sur la marge opérationnelle. Pourtant les «activités de spécialités», selon la terminologie Michelin, soit le génie civil, l'agricole, les avions et les deux roues, se portent bien. Elles représentent à présent 14 % des ventes nettes du groupe, mais 33 % de sa marge opérationnelle, sans que soit révélée la proportion de ces activités redevables au génie civil, un secteur «important» admet Didier Miraton, cogérant. «Les ventes de pneus pour le «mining» sont en pleine expansion et font plus que compenser la relative faiblesse de la demande en pneus «construction» dans les pays développés et notamment en Amérique du Nord», confirme Jean-Dominique Senard, l’autre gérant.