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La métropole de Lyon privilégie des hydrocureuses au gaz naturel

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Pour entretenir son réseau d’assainissement des eaux, sa direction de l'Eau a fait l’acquisition de deux modèles montés sur châssis Iveco S-Way et alimentés avec ce carburant moins polluant que le diesel.

 

 

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La métropole de Lyon privilégie des hydrocureuses au gaz naturel © VISAVU

Avec le déploiement de sa ZFE Grand Lyon, la métropole œuvre à minimiser son impact environnemental. Une stratégie qui passe entre autres par un choix de matériels pour les services publics moins polluants. Dans le cadre du renouvellement de son parc de véhicules consacrés à l’assainissement des eaux, sa direction de l’Eau a procédé à l’achat de deux hydrocureuses fonctionnant au gaz naturel.

Le premier avantage de ce carburant est son éligibilité à la vignette Crit’Air 1 indispensable pour circuler dans une Zone à faibles émissions (ZFE). En effet, il affiche des émissions de polluants (dioxydes d’azote, particules fines) réduites par rapport au diesel. « Le gaz naturel est aujourd’hui la seule technologie fiable pour ce type d’utilisation, répondant aux ZFE et nous permettant de sortir de la motorisation diesel » précise Bruno Wendling, responsable pole interventions mécanisées à la DTEE - Direction de l'Eau - Exploitation réseaux ESX. « Avec nos nouveaux S-WAY au gaz naturel, nous bénéficions en effet des mêmes performances que le diesel, qu’il s’agisse de l’autonomie, la charge utile, ou encore la puissance, tout en minimisant notre impact sur l’environnement », ajoute-t-il.

Une conception sur mesure

Développées par les équipes Iveco et le carrossier Kaiser Moro, les hydrocureuses ont pour spécificité d’intégrer une prise de mouvement pleine puissance sur le châssis, entre le moteur Cursor 9 et la boîte de vitesses afin de les rendre compatibles avec la carrosserie.

La mise en exploitation de ces porteurs 6x2 est intervenue en novembre dernier. Ils intègrent le parc de matériels de la DTEE. Cette dernière assure, avec ses 70 agents de terrain et ses 12 véhicules, l’entretien des 3200 km du réseau d’assainissement des eaux sur les 59 communes de la Métropole.

 

Charlotte Divet