"Notre chiffre d'affaires 2009 pourrait être en repli de 5 à 15 %, prévoit Gérard Déprez, le pdg de Loxam. Nous n'avons pas été pris à contrepied par la crise", complète-t-il. Il admet cependant avoir été surpris par la profondeur du retournement de tendance – prévisible – et par la superposition de la crise financière. L'année 2008 avait bien commencé, mais la conjoncture s'est retournée au troisième et quatrième trimestre. Le chiffre d'affaires du loueur pour 2008, 847,7 millions d'euros, soit + 15 % par rapport à 2007, est resté quasiment stable à périmètre constant, et le résultat net a fléchi à 37,1 millions d'euros, contre 54,6 l'année précédente. L'année dernière a été marquée, pour Loxam, par la consolidation d'acquisitions passées, en Espagne, ou encore au Danemark. Le loueur dispose désormais de 543 agences, contre 541 en 2007, dont 455 en France, soit le produit de l'acquisition la plus récente, Lev, début 2008, et des restructurations de l'offre, par regroupements d'agences, aussi bien en France qu'à l'étranger.
"2009 est l'An Un du retournement du cycle" dit le pdg, qui lui prédit une durée de dix-huit à vingt-quatre mois. Devant la perspective d'une crise "dont on n'a pas atteint le plus fort", Loxam reporte son objectif pour 2010, le milliard d'euros de chiffre d'affaires. Le loueur s'adapte à la conjoncture en mettant un frein à ses acquisitions cette année, et en prenant des mesures d'économie. Les effectifs – 4 400 personnes à présent – seront réduits de l'ordre de 6 %, principalement, indique le pdg par non-renouvellement de postes et départs volontaires. De même a été négociée une réduction des salaires. Le parc est réduit de 10 000 matériels et équipements sur 200 000. "Seuls sont concernés les matériels de réforme, précise Gérard Déprez, qui nous servaient à réagir à des hausses ponctuelles de la demande. Leur vente est conditionnée par la baisse de leurs taux de rotation". Une variable que le loueur surveille de près et qui est passée, en moyenne, de 50 % à 45 %. "Nous n'annonçons pas, comme certains loueurs appartenant à des financiers une augmentation de notre taux de rotation, consécutive à des déstockages massifs. Il nous faut adapter nos charges sans casser notre outil" .
"2009 est l'An Un du retournement du cycle" dit le pdg, qui lui prédit une durée de dix-huit à vingt-quatre mois. Devant la perspective d'une crise "dont on n'a pas atteint le plus fort", Loxam reporte son objectif pour 2010, le milliard d'euros de chiffre d'affaires. Le loueur s'adapte à la conjoncture en mettant un frein à ses acquisitions cette année, et en prenant des mesures d'économie. Les effectifs – 4 400 personnes à présent – seront réduits de l'ordre de 6 %, principalement, indique le pdg par non-renouvellement de postes et départs volontaires. De même a été négociée une réduction des salaires. Le parc est réduit de 10 000 matériels et équipements sur 200 000. "Seuls sont concernés les matériels de réforme, précise Gérard Déprez, qui nous servaient à réagir à des hausses ponctuelles de la demande. Leur vente est conditionnée par la baisse de leurs taux de rotation". Une variable que le loueur surveille de près et qui est passée, en moyenne, de 50 % à 45 %. "Nous n'annonçons pas, comme certains loueurs appartenant à des financiers une augmentation de notre taux de rotation, consécutive à des déstockages massifs. Il nous faut adapter nos charges sans casser notre outil" .