En 2014 l’activité de location n’a représenté que 6,5% du chiffre d’affaires des distributeurs d’engins de chantier, d’après une étude menée par le DLR. Cela reste faible. Il est vrai que la location est une activité extrêmement gourmande en capitaux, ce qui pourrait expliquer la frilosité des distributeurs. « Avec plus de 35% de fonds propres, et très peu d’engagements financiers, le secteur pourrait accueillir, sans risquer de déstabiliser les équilibres, l’endettement qui résulterait d’acquisition d’actifs pour dynamiser le secteur. Mais la distribution ne s’endette pas, alors qu’elle le pourrait. Excès de prudence ? Manque de confiance dans l’avenir ? Il est possible que la grande stabilité structurelle du secteur cache en réalité un désarroi » analyse le DLR. Changer radicalement de modèle économique n’est pas une décision facile à prendre dans une période difficile comme celle que traverse le commerce d’engin de chantier. C’est pourtant le moment de le faire…
Location : les distributeurs n’ont pas encore franchi le pas
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