+10,8 % en distribution, +7,6 % en location et +11,2% en distribution-location. Les chiffres d’affaires des secteurs du DLR apparaissent en croissance sur un an en 2022. Une dynamique qui s’explique en partie par une activité forte du 4e trimestre. Pour les entreprises de distribution de matériel de BTP ainsi que pour celles spécialisées dans la location-distribution d’engins agricoles et de manutention industrielle, les résultats trimestriels ont augmenté respectivement de +34,6 % et +25,5 % (par rapport au T3 2022). Ils ont été plus particulièrement soutenus au niveau des ventes de matériel neuf qui ont connu la plus forte hausse en glissement annuel (+22 % par rapport au T4 2021) en comparaison notamment avec les ventes de machines d’occasion qui ont reculé de 25 % ainsi que le SAV et les pièces de rechange en croissance 17 %.
Côté location, le chiffre d’affaires des entreprises membres du DLR affiche une progression moins rapide en glissement trimestriel (+7,5%) mais plus constante sur l’année. Plusieurs entreprises sondées par Asterès, cabinet en charge de réaliser l'enquête, estiment que leur activité a été portée à 76% par la valeur du parc, à 56 % par la hausse des prix et à 44 % par le taux de rotation des équipements.
Un recul de l’activité anticipé en 2023
Si dans les trois secteurs, les entreprises sondées annoncent leurs intentions de renforcer leurs investissements dans les mois à venir, la plupart ne se montrent pas très optimistes quant à leur capacité à maintenir la bonne dynamique de fin d’année au premier trimestre. Les adhérents côté distribution prévoient une baisse de leur activité, ceux de la location-distribution une stagnation tandis que seuls 17 % des loueurs anticipent une hausse. La possible répercussion de l’inflation des matières premières et de la hausse des taux d’intérêts sur leur chiffre d’affaires est l'une des raisons évoquées pour expliquer cette anticipation de baisse d'activité. En outre, plusieurs répondants s’inquiètent des conséquences des mouvements sociaux ou redoutent que des intempéries retardent les chantiers.
Charlotte Divet