Le sino-polonais Dresstra lorgne sur la France

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Le sino-polonais Dresstra lorgne sur la France © Hakim Bendaoud

Y a-t-il une place sur le marché français pour des bouteurs dénués de toute électronique et autres technologies (direction différentielle, transmission électrique, etc) ? C’est en tout cas ce que veut croire le chinois LiuGong, nouveau propriétaire de HSW et de sa filiale de distribution, Dressta, moins de trois ans après avoir mis la main sur le fabricant polonais de bouteurs pour un chiffre qui avoisinerait, selon la presse polonaise, les 56 millions d’euros. Pour réussir son offensive, LiuGong devra d’abord trouver des distributeurs, puis convaincre ses futurs clients de l’intérêt de ses machines. LiuGong est l’un des plus grands fabricants de chargeuses sur pneus dans le monde mais ses marchés de prédilection se situent principalement en Asie, en Afrique, en Russie, ou en Ouzebékistan, soit autant de pays ou les machines doivent être de conception simple, facile à réparer et capable de résister à des conditions de travail extrêmes. Le vrai problème porte surtout sur les normes anti-pollution. Car la grande majorité des bouteurs, des chargeuses sur chenilles et des compacteurs qui sortent de l’usine de HSW est équipée de moteurs aux normes Etape 3a ou Etape 2, voire Etape 1. « Nous avons déjà plusieurs bouteurs aux normes Etape 3b et nous en étendrons cette gamme dès 2014, défend Leslaw Holysz, président directeur général de Dressta. Nos machines sont très robustes et n’ont pas besoin d’électronique. Le plus important dans ces machines, c’est la poussée. Pourquoi payer 15 ou 20 % plus cher pour ce type de travail et compliquer la partie liée au service-après-vente avec des systèmes hydrostatiques ou modulaires ? ».