La bourreuse à l'heure numérique

| Comment ça marche |

De son nom complet bourreuse-niveleuse-dresseuse, l'engin sert au compactage du ballast sous les traverses et au positionnement de la voie. Aujourd'hui, de nombreux capteurs lui viennent en aide dans ses tâches.

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L'électronique permet d'obtenir une qualité garantissant la sécurité et le confort des voyageurs. © Idix

1 - Cabine de conduite

La circulation de l'engin est assurée par un conducteur, assisté d'un agent d'accompagnement. Son rôle est d'amener sur site la bourreuse, qui peut atteindre une vitesse de 100 km/h en circulation, puis d'assurer, durant les travaux, sa cadence idéale. Cette dernière varie généralement entre 400 et 2 500 m par heure.

2 - Cabine de travail

Un opérateur, appelé "bourreur", introduit tous les paramètres de géométrie de voie, tels que l'origine du raccordement progressif, au sein d'un ordinateur embarqué. Puis il vérifie la bonne exécution des travaux par lecture des afficheurs de données voies. Cette tâche est effectuée sous la responsabilité du chef de machine, qui lui aussi se tient dans la cabine de travail.

3 - Groupe de bourrage

Des pioches métalliques vibrantes nommées "bourroirs" sont plongées de chaque côté des traverses. Elles vibrent puis compriment la couche de ballast. C'est cette double action qui constitue le bourrage. Un dispositif électronique permet à l'opérateur d'être averti lorsque le temps de serrage optimal est atteint (de l'ordre de deux secondes).

4 - Groupe de dressage

En même temps que se tient l'opération de nivellement longitudinal et transversal (dévers) de la voie, une rectification de tracé intervient en relevant le niveau de chaque file rail.

5 - Remorque

Le dernier des wagons intègre de nombreux capteurs. Ceux-ci enregistrent aussi bien la qualité du bourrage que du dressage réalisés, de façon à consigner l'état de la voie après les travaux et à prévoir des repasses si nécessaire.

Arnault Disdero