L’Europe soutient le développement de batteries électriques

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La Commission européenne a investi près de 3,85 M€ dans la start-up iséroise Wattalps. Cette dernière a développé une technologie innovante afin de fabriquer des batteries lithium-ions hautes performances pour différents engins de BTP.  

 

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Wattalps compte actuellement 15 collaborateurs. © Wattalps

Au terme de quatre ans de R&D, la start-up française Wattalps est parvenue à mettre au point une technologie de refroidissement par immersion inédite. Une innovation qui, dans le cadre du développement de batteries électriques lithium-ions, permet une grande maîtrise de la température et de la sécurité tout en optimisant la performance et la durée de vie de cette nouvelle génération de solutions d’électrification hautes performances.

 

Les batteries sont destinées à alimenter notamment les engins industriels à usage intensif et les matériels de construction, levage et manutention. « (…) jusqu’à 30% des engins vendus en 2027 seront électriques et l’Europe est leader sur ce sujet c’est pourquoi nous tenons à soutenir cette start-up dans son développement à l’international », souligne Nicklas Bergman, de l’EIC Fund, fonds géré par la Commission européenne visant à soutenir les startups innovantes.

Une levée de fonds de 5,1 M€

La technologie de Wattalps est protégée par six brevets dont trois du CEA (le Concours EIC Accelerator) qu’elle a remporté en octobre 2020 et qui lui a valu de recevoir le financement du programme de recherche et d’innovation de l’UE d’un montant de 1,65 M€. En complément, l’entreprise iséroise bénéficie du soutien de l’EIC Fund qui l’a accompagnée avec un financement en capital de 1,1 M€ en décembre dernier.

 

Avec ce dernier financement, Wattalps est armée pour préparer au mieux sa prochaine levée de fonds, prévue fin 2022, qui s’élèvera à 5,1 M€. Elle prévoit de rechercher de nouveaux investisseurs pour apporter les 4 M€ supplémentaires.

Une 3e génération de batteries bientôt sur le marché

Cette opération de financement va lui permettre de développer, valider et mettre sur le marché une 3e génération de batteries électriques plus modulaires.

 

A noter que les batteries sont assemblées sur le site industriel de Moirans en capacité de produire jusqu’à 50 MWh par, soit l’équivalent de 2000 batteries pour mini-pelles électriques de 2,5 t par an.

 

 

 

Charlotte Divet