Kiloutou franchit la barre du demi-milliard

| |

Le loueur de matériels a bouclé son exercice 2016 sur une progression de 15 %, pour atteindre un chiffre d’affaires de 532 millions d’euros. 

Les sites web parasites sanctionnés !
La direction du groupe Kiloutou peut se réjouir de sa croissance en 2016 © Jérémy Bellanger

Après 3 années de quasi stagnation, le groupe Kiloutou renoue avec une croissance marquée en 2016 et dépasse dans le même temps le "palier symbolique du demi-milliard d’euros", se félicite son PDG, Xavier du Boÿs. En ligne avec la reprise de la construction, ce résultat est également à mettre au crédit de la stratégie du loueur.

 

Pour se donner les moyens de ses ambitions, il a notamment investi 145 millions d’euros en 2016 qui lui ont permis d’acquérir environ 4 000 nouveaux matériels et ainsi de rajeunir son parc. 2017 ne devrait pas rompre cette dynamique puisque 110 millions d’euros d’investissements sont d’ores et déjà programmés pour accompagner la hausse d’activité de 2 % attendue dans le secteur du BTP.

 

Des critères de référencement revisités

 

Le bon fonctionnement de sa gestion intégrée de revente des matériels réformés n’est pas étrangère à ses capacités d’investissements. Une bonne revente dégage forcément des marges de manoeuvre à l'achat. Mais si le groupe n’hésite pas à mettre la main à la poche, il entend aussi le faire de manière raisonnée. C’est pourquoi il articule ses décisions d’achats en fonction de la prise en compte fine des enjeux environnementaux, de la complexité croissance des chantiers, des besoins en productivité, de la sécurité et enfin de la santé au travail. Une politique qui se traduit notamment par l’intégration d’engins électriques, tels que des robots de démolition, des chargeuses sur pneus…

 

Développement international et diversification

 

Kiloutou tire également les bénéfices de sa stratégie de développement international initiée il y a 3 ans. Désormais implanté en Allemagne, en Espagne et en Pologne, le groupe veut maintenant consolider et structurer sa position sur ces marchés, voire plus si l’occasion se présente. Soucieux de ne pas compromettre les projets d’acquisitions à l’étude, la direction du groupe ne cache pas pour autant ses velléités de croissances externes dans d’autres pays, mais aussi sur de nouveaux segments de produits. Les recents rachats d’entreprises de location spécialisées dans le modulaire et l’énergie ne semblent pas avoir étanché sa soif de diversification. Et pour cause, il lui faudra maintenir un rythme de croissance élevé pour espérer atteindre un nouveau seuil symbolique ; celui du milliard d'euros. 

 

    

Jeremy Bellanger