JCB à l’heure de l’électrique

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Le constructeur vient de lever le voile sur un nouveau concept de mini-pelle électrique. Un engin qui pourrait très rapidement s'inviter sur les chantiers urbains.

 

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La mini-pelle E-Tec de JCB © JCB

Le constructeur britannique continue de croire dans l’avenir du diesel pour les engins de construction. Autour du slogan « Clean Diesel » et de ses nouveaux moteurs compatibles avec la norme antipollution Phase V, il est même convaincu que cette technologie reste bien souvent la solution la moins polluante.

 

Certains pourraient lire dans cette analyse le refus de se tourner vers des motorisations alternatives. Or, tout au contraire, JCB veut prendre de court la concurrence pour proposer une solution sur batteries développée sur la base de sa mini-pelle 19 C-1 et baptisée E-Tec. Son idée ? Proposer la technologie électrique, uniquement là où elle lui semble pertinente : dans les zones urbaines denses, en intérieur et dans les tunnels, pour ne pas troubler la quiétude du voisinage et ne pas s’embarrasser de système d’extraction d’échappements dans les souterrains. 

 

Mais pour répondre à ce cahier des charges, encore fallait-il garantir la productivité et la disponibilité attendue par les utilisateurs. Avec son pack de trois batteries lithium-ion (pour atteindre un total de 15 kwh), l’engin dispose d’une autonomie de quatre heures en utilisation continue. Pour une recharge complète, il faudra compter 6 heures ou 2h30 via une borne de charge rapide. Intéressant, mais peut-être moins que la flexibilité offerte par les batteries lithium-ion. Comme celles qui équipent nos téléphones portables, elles peuvent supporter un grand nombre de cycles de charges. En claire, inutile de se réalimenter entièrement pour finaliser sa tranchée. 15 minutes d'alimentation (le temps d’une « pause-café ») et le tour est joué.

 

Reste la question de la productivité. Sur ce point le fabricant garantit n’avoir fait aucune concession. Et, on imagine mal l'industriel faire une promesse qui serait ensuite mise à mal par la réalité du terrain. L'enjeu est trop grand.            

 

Jeremy Bellanger