- Quelles sont vos spécialités ?
- Nous produisons des matériels mobiles pour la fabrication du béton, des autobétonnières et de petites centrales automotrices, des motobasculeurs, de petites chargeuses et chargeuses-pelleteuses, et enfin des microchargeuses. Cela nous permet de réaliser, à partir de nos productions en Italie, un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros avec 60 personnes pour la vente de 840 unités. Mais nous avons aussi une unité de production en Inde, Ajax Fiori, qui produit 200 machines pour un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros, et où nous avons créé, à partir de rien, le marché des autobétonnières.
- Qui sont vos principaux clients ?
- Nous exportons 70 % de notre production. Les principales destinations des matériels, que nous construisons en Europe, sont l'Amérique du Sud, puis la Russie et l'Europe de l'Est, l'Espagne et le Portugal, la France, l'Afrique, l'Australie.
- Comment comptez-vous vous développer de manière significative dans les autres pays ?
- La technicité de nos matériels pour le béton, qui permettent de produire un matériau de qualité avec des dosages précis, dans de meilleures conditions que les machines de la concurrence, nous permet de progresser dans nos marchés traditionnels mais aussi ailleurs. Je pense particulièrement à notre nouvelle centrale à béton automobile hydrostatique de 4 m3, le Mixer 4000, qui devrait nous permettre de gagner d'autres marchés.
- Pensez-vous vous installer en Chine ?
- Ce n'est pas à l'ordre du jour, car c'est un marché très difficile, pour lequel il faut trouver un partenaire. Nous avons largement de quoi nous développer en Inde où nous croissons de 60 % par an depuis trois ans, alors que notre production est limitée par les difficultés d'approvisionnement en composants. Nous pourrions aussi créer une installation de production en Amérique Latine pour le marché local.
