Equipment Center s’est entretenu avec Felipe Urrutia, directeur des ventes d’IronPlanet pour l’Europe.
IronPlanet a-t-il trouvé sa place dans le marché ?
Oui. Notre modèle économique basé uniquement sur l’internet fonctionne. Toutes les machines que nous vendons font l’objet d’un rapport d’inspection et nous garantissons que le matériel livré sera conforme au descriptif précis de son état. L’avantage de notre place de marché dématérialisée réside dans le fait qu’il n’est plus nécessaire de transporter le matériel vers un lieu de vente. La machine part directement du vendeur chez l’acheteur. C’est une économie substantielle.
En Amérique du nord Caterpillar organise maintenant ses propres ventes aux enchères. Inquiet par ce nouveau concurrent ?
La concurrence est une bonne chose, elle nous force à nous améliorer. Et je rappelle que Caterpillar fait partie de nos actionnaires.
En Europe, l’afflux de matériel en provenance d’Espagne et d’Italie a fait plonger les prix. Où en est-on ?
Je pense que nous avons atteint la limite, avec des prix qui ont plongé de 15 à 30 % selon les machines. La remontée est en train de s’amorcer mais elle sera lente.
Des inquiétudes se manifestent quant à la difficulté d’exporter les machines modernes vers les pays émergeants du fait de leur technicité. Qu’en pensez-vous ?
Cela va être de plus en plus difficile. À terme je pense que les machines répondant aux normes européennes resteront en Europe pour leur seconde vie. Les passages d’un continent à l’autre vont se réduire.
La demande européenne en machine d’occasion sera-t-elle suffisante pour absorber son propre parc ?
Je le crois. Mais cela orientera les prix à la baisse.
IronPlanet a-t-il trouvé sa place dans le marché ?
Oui. Notre modèle économique basé uniquement sur l’internet fonctionne. Toutes les machines que nous vendons font l’objet d’un rapport d’inspection et nous garantissons que le matériel livré sera conforme au descriptif précis de son état. L’avantage de notre place de marché dématérialisée réside dans le fait qu’il n’est plus nécessaire de transporter le matériel vers un lieu de vente. La machine part directement du vendeur chez l’acheteur. C’est une économie substantielle.
En Amérique du nord Caterpillar organise maintenant ses propres ventes aux enchères. Inquiet par ce nouveau concurrent ?
La concurrence est une bonne chose, elle nous force à nous améliorer. Et je rappelle que Caterpillar fait partie de nos actionnaires.
En Europe, l’afflux de matériel en provenance d’Espagne et d’Italie a fait plonger les prix. Où en est-on ?
Je pense que nous avons atteint la limite, avec des prix qui ont plongé de 15 à 30 % selon les machines. La remontée est en train de s’amorcer mais elle sera lente.
Des inquiétudes se manifestent quant à la difficulté d’exporter les machines modernes vers les pays émergeants du fait de leur technicité. Qu’en pensez-vous ?
Cela va être de plus en plus difficile. À terme je pense que les machines répondant aux normes européennes resteront en Europe pour leur seconde vie. Les passages d’un continent à l’autre vont se réduire.
La demande européenne en machine d’occasion sera-t-elle suffisante pour absorber son propre parc ?
Je le crois. Mais cela orientera les prix à la baisse.