A l'image de ce qui a pu être vu en Chine et en Italie, pour lutter contre le coronavirus, plusieurs villes françaises ont commencé à désinfecter leurs rues, des industriels leurs entrepôts et des sociétés de BTP leurs chantiers. EmiControls, spécialiste dans la lutte contre les émissions de poussières et les incendies par pulvérisation d'eau, propose une solution de désinfection des espaces intérieurs et extérieurs par brumisation de solution désinfectante.
En utilisant les machines servant normalement à l'abattement des poussières et à la réduction des odeurs, il est en effet possible de traiter des grandes surfaces. Les machines s'appliquent à brumiser et aérosoliser un mélange d'eau et d'agent désinfectant qui se dépose sur les surfaces à nettoyer, en atteignant les recoins les moins accessibles.
La technique a déjà été mise en oeuvre en intérieur, sur le site de production de TechnoAlpin Spa à Bolzano (Italie), ainsi que dans les ateliers de production de Pichler Projects SRL, société spécialisée dans les constructions métalliques, et dans les entrepôts du logisticien Fercam, toujours à Bolzano.
Une solution validée en laboratoire
Pour le marché français, ces solutions sont distribuées par TechnoAlpin France SAS, la filiale du groupe TechnoAlpin dans l'Hexagone, basée en région lyonnaise. Une première opération de désinfection aura lieu la semaine prochaine à Albertville, en Savoie, chez Kässbohrer ESE, filiale française du groupe Kässbohrer, leader mondial sur le marché des engins de damage avec la marque PistenBully.
"L'objectif de cette opération est de permettre une reprise progressive plus importante de notre activité, tout en garantissant le niveau de protection sanitaire le plus élevé pour les collaborateurs de l'entreprise. Nous allons commencer par la désinfection de l'atelier et de la zone de stockage des pièces rechanges", indique Didier Bic, directeur général de Kässbohrer E.S.E. France.
Pour s'assurer de la fiabilité de ses solutions et garantir des résultats optimum, Emicontrols a réalisé des tests en laboratoire. Le produit utilisé n'est pas nocif pour l'homme, il peut être respiré et ingéré. Les décontaminations sont donc sans crainte pour les collaborateurs qui réintégreront le site par la suite.
Arnault Disdero
