Des dumpers revisités pour rassurer

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Mecalac a profité du dernier salon Intermat pour présenter de nouveaux dumpers. Deux machines qui mettent l'accent sur la sécurité.

Les sites web parasites sanctionnés !
Le 6MDX de Mecalac exposé lors du dernier salon Intermat. © Jérémy Bellanger

Nombre d’entreprises et de loueurs s’intéressent de plus en plus au segment des dumpers. Des engins qui apparaissent souvent comme la meilleure alternative aux camions dont le gabarit limite les possibilités d’utilisation sur les sites exigus et impose la mise en œuvre d'une logistique lourde. Capables de se faufiler dans les espaces les plus restreints pour alimenter ou nettoyer un chantier, ils contribuent à une certaine souplesse des opérations propre à optimiser la productivité.

 

Voilà la promesse. Malheureusement, elle ne suffit pas encore à lever toutes les craintes des entreprises de construction. La principale d’entre elles porte évidemment sur la sécurité, sachant que ces matériels seront souvent confiés à des conducteurs peu expérimentés. Dès lors, pour améliorer la pénétration de ces machines sur le marché, les constructeurs n’ont pas d’autre choix que de les faire progresser. Un exercice auquel s’est livré Mecalac. Suite au rachat de l’usine Terex de Coventry, au Royaume-Uni, le fabricant s’est concentré sur la conception des dumpers produits sur place. Une démarche qui vient de donner naissance aux 6MDX (6 t de charge utile) et 9MDX (9 t). Remplaçants des TA6 et TA9, ces deux matériels revisitent complétement le genre. Pour améliorer la tenue de route, les machines s’équipent d’une articulation oscillante permettant d’épouser au mieux le sol et de réduire les risques de déversement inopiné. Montée sur silentbloc, la cabine est désormais complètement isolée du châssis. En découle un gain notable en confort pour le chauffeur de cette « brouette de chantier ». Côté sécurité, la cabine permet désormais de préserver l’utilisateur, y compris lorsque le bras d’une pelle vient percuter la structure.

 

Robuste, la machine l’est également sur sa partie arrière en fonderie. Mecalac le sait, l’engin sera malmené sur le chantier. Raison de plus pour renforcer ce qui peut l’être. évidemment, l’écueil principal de ce type de matériel porte sur les risques de collision engin/piéton du fait de la benne qui vient restreindre le champ de vision. D’où un travail réalisé sur la visibilité avant au niveau de la benne et l’intégration obligatoire d’une caméra. Si l’on ajoute la conception de la partie vitrée de la cabine, il devient quasi impossible d’ignorer son environnement direct. Toujours suivant cette même logique de réduire les risques d’accident, ces dumpers accueillent un escalier d’accès en ligne, sans dévers et de face. Une évolution qui n'a rien d'anecdotique au regard des trop nombreux accidents liés aux montées et aux descentes.

Jérémy Bellanger

Jeremy Bellanger