L'inspection par drone des sites industriels avait déjà été envisagée par le groupe en 2010, mais la réglementation ne permettait pas encore l’utilisation de ces engins dans ce cadre d'applicatif. Le contrôle visuel dit "indirect" ayant été rendu possible en 2014 par une évolution normative, il s’est alors lancé à la recherche d’un partenaire à même de l’accompagner dans cette mutation.
Suite à un appel d’offres, c’est donc le spécialiste des drones, Air Marine, qui a été retenu par Institut de Soudure. Une association qui doit apporter "des services plus efficaces, plus précis, plus rapides et surtout augmenter le niveau de sécurité des hommes dans les zones sensibles", détaille le directeur commercial du groupe, Frédéric Chaussemier. Outre une meilleure vue d’ensemble des installations, le recours au drone permet en effet de réduire l’utilisation des échafaudages et la sollicitation de cordistes dans ces environnements potentiellement dangereux.
Persuadées que ces nouvelles modalités d’inspection ouvrent la porte sur un marché potentiel de 10 à 15 millions d’euros, les deux entreprises comptent bien faire fructifier leur partenariat. Ils envisagent déjà d’enrichir leur offre avec une collecte des données thermiques des sites industriels.
Jeremy Bellanger