Qu’il s’agisse d’un petit atelier ou d’une grande ligne de production, les questions relatives au traitement de l’air intérieur et à la bonne gestion des rejets extérieurs sont devenues incontournables. Les industriels sont désormais tenus de répondre aux exigences normatives en la matière ; pour des raisons environnementales évidentes, mais également sanitaires. Dans de nombreux cas, l’exercice consiste à canaliser au mieux les flux de particules (solides ou liquides) et de gaz pour les filtrer afin que les équipes ne soient pas exposées à un air potentiellement nocif.
S’il ne vient à l’idée de personne de remettre en cause le bien-fondé d’une telle démarche, son coût s’avère souvent difficile à assumer pour les entreprises. Dans un contexte où certaines d’entre elles peinent à engager les investissements nécessaires à leur développement, on comprend aisément que l’utilisation de ressources supplémentaires sans perspectives de rentabilité directe puisse poser problème. Tout l’enjeu porte donc sur la maîtrise des coûts pour se doter d’installations efficaces. Or, c’est à ce niveau qu’intervient la solution Web’Air. "Le développement de ce programme nous a pris environ douze mois, répartis sur trois ans. La puissance de calcul et la somme de données collectées, couplées à notre expérience de terrain, nous permettent de proposer aux industriels des études avancées et à coûts réduits", promet le gérant de la société Damien Weber.
Concrètement, il revient à l’industriel de fournir ses conditions de rejet : débit, température, produits à traiter, taux de production… Plus ou moins poussée suivant la dimension et la complexité du site, cette étude peut s’adresser à toutes les tailles de structure ; les plus petites d’entre elles se verront appliquer des modèles clés en main intégrant quelques variables telles que la surface du bâtiment. Il est ainsi possible de sélectionner les systèmes de traitement les mieux adaptés à l’activité d’un site et de réaliser des économies notables. Mieux, dans certains cas, il est même envisageable de dégager des axes de revalorisation, au travers de la récupération d’énergie ou de déchets. La perspective ne manque pas d’intérêt ; mais, pour lever les derniers freins existants, il faut savoir proposer une solution simple et applicable. Là encore, la solution mise à disposition par Web’Air devrait permettre de ne pas transformer des objectifs environnementaux louables en véritable "usine à gaz" pour les industriels.
Jeremy Bellanger