Dans les entrailles du tunnelier

| Comment ça marche |

Les chantiers de métro du Grand Paris Express en raffolent. Il faut dire que ces matériels très coûteux creusent à une vitesse vertigineuse. Pour cela, ils s'appuient sur des composants d'une grande technicité. Revue de détail.

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Zoom sur les différentes parties d'un tunnelier. © Herrenknecht
L'EPB Shield, du constructeur allemand Herrenknecht, propose un diamètre de coupe de 6 mètres.
Gros plan sous la jupe d'une petite merveille technologique.
 

Roue de coupe

Installé à l'avant du bouclier, cet élément tournant également appelé "tête d'abattage" assure l'excavation, y compris dans les roches très dures. Il est équipé de molettes de coupe et de pics en carbure de tungstène.
 

Bouclier

Ce cylindre assure l'étanchéité et la protection de la chambre et des cloisons. Il est prolongé par une jupe, soit une peau de métal qui recouvre le système d'érection des voussoirs préservés des terres.
 

Érecteur

Ce manipulateur télécommandé permet la pose des voussoirs en béton préfabriqué afin de former progressivement les anneaux constitutifs de la paroi du tunnel. À noter que l'espace annulaire entre la surface creusée du sol et l'extérieur du revêtement du tunnel est continuellement rempli de coulis.
 

Vérins

Les vérins hydrauliques sont positionnés autour de la circonférence du tunnelier. Leur course permet de pousser le bouclier vers l'avant en prenant appui sur l'anneau précédemment construit. Une cloison transfère ensuite la force dans la chambre de forage.
 

Chambre de forage

Située à l'arrière de la roue de coupe, la chambre de forage (ou d'excavation) s'adapte en fonction du terrain pour transférer la force nécessaire sur la face frontale du tunnel. En son sein, un convoyeur à vis assure l'extraction des matériaux jusqu'au convoyeur à bande. Enfin, un sas à air assure l'accès à la chambre pour changer ou nettoyer les outils de la roue de coupe et pour enlever des obstacles.

Arnault Disdero