C'est peu dire que la question de la crise a dominé le quarante-quatrième Congrès du DLR (Fédération nationale des distributeurs loueurs et réparateurs de matériels de bâtiment, travaux publics et manutention) qui s'est tenu à Nice les 26 et 27 mars derniers, et qui a vu la participation de 400 congressistes. Quelle sera la profondeur et la durée de la crise qui touche distributeurs et loueurs ? Début de réponse de Nicolas Bouzou, économiste : pas de reprise avant le deuxième semestre de 2010.
La distribution, plus encore que la location, se trouve en effet très exposée à des accidents graves qui ont déjà fait plusieurs victimes. Triste jeu, la comparaison des chutes de commandes d'un professionnel à l'autre, de -30 à -70 % par rapport à la même période de l'année dernière.
Une table ronde réunissant des chefs d'entreprise du secteur a permis de prendre la mesure de la surprise qu'a pu susciter la brutalité de la crise. Les orateurs ont exposé les décisions qu'ils ont prises, tel Yannick Matton, dirigeant de Philippe Travaux Publics, qui se veut pourtant optimiste : " Je suis persuadé que ça va redémarrer. On nous demande beaucoup de devis. Nombre de nos clients ont du travail ". Mais en attendant, il faut prendre des mesures et distributeurs comme loueurs s'inquiètent de devoir se séparer de collaborateurs formés et performants.
" Nos membres sont venus comparer leur situation, constate Francis Gilberg, secrétaire général du syndicat. Malgré la conjoncture, l'ambiance était bonne. "
" Il n'était pas question pour nous de délivrer un message d'optimisme. Le plus dur reste à faire et le deuxième trimestre de cette année sera très difficile ", constate Michel Gable, le président du DLR. Il a tenu à remercier les constructeurs et importateurs qui soutiennent leur réseau dans cette période difficile. Un réseau qu'ils ont évidemment intérêt à retrouver en état à la sortie de la crise.
La distribution, plus encore que la location, se trouve en effet très exposée à des accidents graves qui ont déjà fait plusieurs victimes. Triste jeu, la comparaison des chutes de commandes d'un professionnel à l'autre, de -30 à -70 % par rapport à la même période de l'année dernière.
Une table ronde réunissant des chefs d'entreprise du secteur a permis de prendre la mesure de la surprise qu'a pu susciter la brutalité de la crise. Les orateurs ont exposé les décisions qu'ils ont prises, tel Yannick Matton, dirigeant de Philippe Travaux Publics, qui se veut pourtant optimiste : " Je suis persuadé que ça va redémarrer. On nous demande beaucoup de devis. Nombre de nos clients ont du travail ". Mais en attendant, il faut prendre des mesures et distributeurs comme loueurs s'inquiètent de devoir se séparer de collaborateurs formés et performants.
" Nos membres sont venus comparer leur situation, constate Francis Gilberg, secrétaire général du syndicat. Malgré la conjoncture, l'ambiance était bonne. "
" Il n'était pas question pour nous de délivrer un message d'optimisme. Le plus dur reste à faire et le deuxième trimestre de cette année sera très difficile ", constate Michel Gable, le président du DLR. Il a tenu à remercier les constructeurs et importateurs qui soutiennent leur réseau dans cette période difficile. Un réseau qu'ils ont évidemment intérêt à retrouver en état à la sortie de la crise.
